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ALGERIE : « Nous ne serons jamais fatiguées, nous ne céderons pas, nous n’arrêterons pas : jusqu’à la mort pour nos enfants ».


Très tôt ce matin, une horde d’agents des forces de sécurité s’est déployée du golf à la Place du 1er Mai, en passant par la place Addis Abeba et l’Avenue Franklin Roosevelt. Un camion de police était installé sur le lieu de rassemblement, à la place des mères de disparu(e)s, pendant que d’autres camions et voitures de police bloquaient la circulation. Tout a été savamment orchestré pour interdire l’accès des mères à leur lieu de rassemblement habituel.

ALGERIE : Intervention des gendarmes à Sos Disparus.


Les deux gendarmes, qui se sont présentés jeudi 4 février 2010, un dossier sous le bras, ont d’abord demandé si c’était ici que se trouvait « l’ONG » puis ont voulu parler avec le ou la Président(e). Cette dernière s’étant absentée, les gendarmes s’apprêtaient à remplir une convocation, avant d’hésiter, puis d’indiquer finalement qu’ils reviendraient dimanche.

ALGERIE : Interdiction et répression brutale du rassemblement des mères de disparu(e)s.


La Fédération euro-méditerranéenne contre les disparitions forcées (FEMED) condamne l’interdiction avant-hier du rassemblement hebdomadaire des mères de disparu(e)s et déplore la violence exercée à leur encontre. Ce rassemblement est organisé depuis 12 ans par le Collectif des familles de disparu(e)s en Algérie (CFDA) et Sos Disparu(e)s, associations membres de la FEMED.

ALGERIE : La recherche de la Vérité n'est impossible que pour ceux qui la craignent.


Jeudi 18 mars 2010, lors d’une rencontre-débat organisée par le centre de presse El Moudjahid, le président de la CNCPPDH, M. Farouk Ksentini, persiste à affirmer que la demande de Vérité des familles des disparus est irréalisable en pratique. Selon lui, il serait impossible d’identifier les responsables de la disparition durant la tragédie nationale déclarant “qu’il n’y a ni archive ni témoignage” et que l’Etat ne peut “[...] se lancer dans des procès sans la moindre preuve ni dossier substanciel”.

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