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TUNISIE : Formation à Tunis.


Formation aux mécanismes internationaux de protection des droits de l’Homme et de lutte contre les disparitions forcées.

Les 25 et 26 janvier 2014, la Fédération euro-méditerranéenne contre les disparitions forcées (FEMED) a organisé une formation sur les mécanismes internationaux de protection des droits de l’Homme et de lutte contre les disparitions forcées. Plus de vingt participants, tunisiens, libyens, marocains et libanais ont assisté à cette formation qui s’est déroulée à l’Hôtel Africa à Tunis.

Tout au long de la formation, des exercices pratiques se sont enchainés sur les différentes thématiques abordées. Cela a permis de créer une véritable dynamique de groupe. En outre, les participants ont été amenés à réfléchir par eux-mêmes sur le « pourquoi » et le « comment » de la disparition forcée et son traitement (notamment par les autorités). Par la suite, la formation s’est orientée vers un aspect plus « pratique ».

Trois dimensions ont été approfondies : la dimension humanitaire ou « souffrance » ; la dimension criminelle ; et la dimension « droits de l’Homme ». Au travers de ces trois sujets d’étude, les participants se sont interrogés sur la manière d’éviter les souffrances des proches et du disparu(e), sur comment sanctionner les coupables et sur les devoirs de l’État dans le cadre de la pratique de disparitions forcées. Ces ateliers, ont permis de doter les participants d’outils et de réflexes pertinents et efficaces pour lutter contre les disparitions forcées et les violations des droits de l’Homme en Tunisie, au Maghreb et dans toute la région euro-méditerranéenne.

La formation s’est clôturée par un exercice pratique : la documentation d’un cas de disparition forcée. Les participants ont ainsi pris connaissance des différents éléments qui permettaient de constituer un dossier portant sur un cas individuel de disparition forcée, ainsi que l’ensemble des instruments et mécanismes à leur disposition pour avancer vers une clarification des cas.

La FEMED se félicite du succès de cette formation qui lui a, entre autre, permis de renforcer ses liens avec les membres de la société civile tunisienne. Elle considère qu’il est primordial d’encourager et de renforcer les capacités des défenseurs des droits de l’Homme tunisiens ; la Tunisie étant dans une période charnière de son histoire avec l’adoption par l’Assemblée Nationale Constituante, plus de trois ans après le début de la Révolution, de la nouvelle Constitution de la République de Tunisie (dans la soirée du dimanche 26 janvier 2014).

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