En 2018
Octobre
L’urgence de la situation et la détérioration des droits de l’Homme en Libye ont motivé une mission de plaidoyer à Bruxelles auprès des instances de l’Union européenne. C’est le 3 octobre 2018 que la FEMED, représentée par son vice président et sa chargée de programme et accompagnée de deux membres de son associations membre libyenne Human Rights Solidarity (HRS) s'y sont rendus. L'UE est le premier partenaire économique de la Libye et très impliquée dans l'objectif de ramener la Libye à une stabilité politique, notamment en supportant les directives de l’ONU. C’est pourquoi la FEMED et HRS ont choisi Bruxelles pour leur déplacement afin de demander du soutien dans la promotion et le renforcement des droits de l’Homme en Libye.
La délégation a ainsi rencontré plusieurs membres de différentes institutions européennes afin de les interpeller sur la situation des droits de l’Homme en Libye. L’association HRS est venue exposer quatre problèmes majeurs sur lesquels ils pensent que l’Union Européenne peut agir.
La délégation de la FEMED a attiré l’attention de ses interlocuteurs sur quatre situations :
- Sur les prisons en Lybie où des milliers d’hommes, femmes et enfants sont détenus de manière arbitraire, non conforme à la loi et sont sujets à la torture.
- La prévalence de l’impunité en Libye.
- La situation à Derna (où les récents combats se sont aggravés par le manque d’eau, de nourriture, de soins médicaux et d’électricité).
- La situation des migrants dans les centres de détentions.
Après avoir résumé ces quatre grands points, les discussions se sont installées. Il apparait que la situation de la Libye est très complexe et bloquée, et que malgré les efforts déjà entreprit par les différentes instances de l’Union Européenne, peu d’actions semblent effectives. L’assistante parlementaire Mme Bennato a assuré à HRS que l’information remonterait auprès de son député qui pourrait essayer d’agir sur l’OIM et la CPI.
En 2014
Avril
Dans le cadre de sa stratégie de plaidoyer auprès des institutions européennes, la FEMED a accompagné ses membres issus d’associations marocaines lors de l’organisation d’un colloque à Bruxelles le 9 avril 2014. Ce colloque a été organisé par le collectif Al-Haqiqa (regroupant les associations marocaines en Europe de défense des droits humains et des familles de victimes de la disparition forcée) au Parlement européen de Bruxelles, et il portait sur « la disparition forcée et l’impunité au Maroc ».
Plusieurs personnalités ont animé ce colloque:
- Marie Christine Vergiat, députée européenne du groupe Gauche Unitaire Européenne (GUE) ;
- Ayad Ahram, défenseur des droits de l’Homme ;
- Abdeslam Chaouch, avocat à Rabat ;
- Abdelkrim Ouzzane, représentant du Comité de coordination des familles de disparus au Maroc
- et Nassera Dutour, Présidente de la FEMED.
Ce colloque a permis aux intervenants d’exposer les thématiques de la disparition forcée, de l’impunité, de la vérité et de la mémoire, principalement au Maroc, aux participants (journalistes, parlementaires européens, etc.). Les recommandations de l’Instance Equité Réconciliation (IER), ont également été au cœur de cet évènement.
En 2013
Juillet
Dans le cadre de sa stratégie de plaidoyer auprès des institutions européennes, une délégation de la FEMED s’est rendue à Bruxelles le 10 juillet. Ont été rencontrés des représentants de la Direction générale du développement et de la Coopération (DEVCO) en charge des questions de coopération en matière de Droits de l’Homme et de l'État de droit, ainsi que plusieurs représentants du Service européen pour l’action extérieure (SEAE) en charge du Maghreb, du Proche et Moyen-Orient.
Ces discussions ont permis d’aborder la question des disparitions forcées dans des contextes politiques euro-méditerranéens aussi différents que l’Algérie, la Libye, la Syrie et la Tunisie et ont permis de partager les principales conclusions des dernières missions de la FEMED en Algérie, en Libye et en Tunisie.
En 2012
Juillet
Du 9 au 10 juillet 2012 a eu lieu à Bruxelles une mission de plaidoyer auprès des parlementaires européens ainsi que des membres de la Commission européenne pour défendre le droit à la Vérité et la Justice au Kosovo.
Lors de cette mission, la délégation a pu rencontrer différents interlocuteurs sensibles à la cause du problème kosovar dû aux tensions entre les serbes et les albanais du Kosovo. Il s’agit de Hang NGUYEN, assistante parlementaire d’Annemie Neyts-Uytterbroeck, Commission des Affaires étrangères (Belgique), de Anna-Maria BOURA, desk officer en charge du Kosovo dans le cadre des services européens pour l’action extérieure (EAAS), à la Commission européenne, de Arnaud APPRIOU, membre de la direction générale élargissement de l’unité du Kosovo, à la Commission européenne, Marie-Christine VERGIAT, députée européenne et membre de la sous-commission droit de l’Homme, au Parlement européen, et de Doris PACK, députée européenne ainsi que membre de la délégation pour les relations avec l’Albanie, la Bosnie-Herzégovine, la Serbie, le Monténégro et le Kosovo, au Parlement européen.