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LIBYE - Action urgente : Demande immédiate d’un accès inconditionnel et sécurisé pour les secours médicaux dans les villes libyennes.


Plusieurs villes libyennes demandent une intervention médicale et humanitaire immédiate et urgente dans certaines villes après des semaines de siège et de bombardements massifs et ciblés.

La situation de ces villes est très critique et elles sont proches du désastre :

  • La ville de Misrata, à 200 km à l’Est de Tripoli est sous siège depuis 3 semaines. La ville a été soumise à plusieurs attaques avec l’artillerie lourde et le pire s’est déroulé le 18 mars 2011. Selon les sources médicales dans la ville, 25 civils ont été tués et près de 100 personnes ont été blessées. Le nombre de victime va probablement augmenter car les attaques continuent.
  • La ville d’Ajbabiya à 160 km au Sud de Benghazi est sous des attaques militaires et sous siège depuis 4 jours. Les bombardements, l’artillerie lourde et les raids aériens ont entrainé la mort de 30 civils dont des enfants et des centaines de blessés. Human rights solidarity a été contactée par des habitants qui demandent de l’aide pour transférer 10 victimes avec des blessures graves pour une aide médicale urgente.
  • Les villes d’Azawiya à 40km à l’Ouest de Tripoli et de Zwara, proches de la frontière tunisienne, ont besoin d’aide médicale et humanitaire. La ville d’Azawiya a été dévastée par des bombardements d’artilleries brutaux. Ces deux villes ont été reprises par les forces du régime. Les pratiques de kidnapping dans des hôpitaux amènent les familles à garder les blessés chez eux même si ces derniers n’ont pas accès aux soins médicaux et risquent ainsi de mourir.
  • Plusieurs villages et villes de la région montagneuse à l’Ouest du pays : Zintan, Yefrin , Nalut, Rujban sont sous un siège depuis plus de trois semaines. Les villes ont subit des bombardements avec l’artillerie lourde et des attaques aériennes. Une pénurie de marchandises et de carburant sévit et les bombardements touchent les capacités des cliniques locales Depuis le début du conflit, des disparitions forcées sont perpétrées par les forces de Kadhafi, des civils sont kidnappés et aucune information n’est transmise sur le lieu de leur détention et sur leur sort.

Avec l’adoption de la résolution 1973 par le Conseil de Sécurité des Nations Unies, Human Rights Solidarity et la FEMED demandent à la communauté internationale et aux organisations humanitaires :

  • De stopper la campagne de génocide des bataillons militaires du régime de Kadhafi.
  • De mettre fin à toute pratique de disparitions forcées.
  • Un accès inconditionnel et sécurisé aux zones mentionnées et les autres zones pour apporter une aide médicale et humanitaire afin de transférer les victimes dans des centres médicaux équipés pour sauver leurs vies.
  • Le retrait immédiat des bataillons militaires dans leurs casernes pour lever l’état de siège des villes et mettre fin à cette campagne de terreur.

Le 21 mars 2011

Nassera Dutour, Présidente de la FEMED.
Contact - FEMED : +33 1 42 05 06 22

Khaled Salem, Human Rights Solidarity
Contact - Human Rights Solidarity : +41 78 304 92 91

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