A la suite des évènements qui se sont déroulés en Tunisie, la FEMED a souhaité prendre part à "l'appel à la solidarité" initié par la FIDH. La Fédération euro-méditerranéenne contre les disparitions forcées (FEMED) apporte tout son soutien au peuple tunisien ainsi qu’aux différentes organisations de droits de l’Homme en Tunisie qui, par un mouvement exemplaire, ont permis de bousculer l'ordre en place. Lors de cette phase de transition, la FEMED restera vigilante quant au respect des droits de l’Homme et la mise en œuvre d'un processus démocratique.
Treize ans plus tard ... où sont nos proches ? Nous, participants à la réunion du 24 mars 2012, " Treize ans plus tard ... où sont nos proches ? ", à Therande (Suhareka). Après discussions avec les institutions locales, les organisations internationales et les associations pour les personnes disparu(e)s, parvenons à ces conclusions :
Suharekë 27 avril 2011, la Journée internationale des personnes disparues a été marquée encore une fois cette année par l'angoisse et le chagrin des membres des familles des personnes disparues.
Ce jour là dans le village de MEJE, à proximité de la ville de Gjakova, 376 hommes et jeunes gens ont été tués et massacrés par l’armée serbe, la police et les troupes paramilitaires. Ce jour là et à cet endroit, des hommes, des personnes âgées et de jeunes gens ont été séparés de leurs femmes, de leurs mères et de leurs enfants puis ont été massacrés et tués, et transportés en Serbie afin que la trace du crime commis soit perdue. Ils ont ensuite été enterrés dans un champ d’entrainement de la police secrète serbe à un endroit appelé Batajnica à côté de Belgrade.
Nous commémorons ce jour, qui rappelle cette tragédie dont a été victime cette famille le 26 mars 1999.
Haro sur le magistrat espagnol depuis qu'il a ouvert une enquête sur les disparus du franquisme. Le magistrat espagnol Baltasar Garzon, célèbre dans le monde entier pour avoir ordonné l'arrestation d'Augusto Pinochet, l'ex-dictateur chilien, ou fait juger des tortionnaires de la dictature argentine, se retrouve à son tour sur le banc des accusés. Alors qu'il pourrait être inculpé par le tribunal suprême de Madrid, le conseil espagnol de la magistrature envisagerait de le suspendre pour une période de dix à vingt ans.
La Fédération Euro-méditerranéenne contre les disparitions forcées (FEMED) vous prie d’intervenir de toute urgence concernant la situation suivante en Egypte.
La CEDH a estimé le 20 janvier 2011 que les autorités croates étaient responsables de l'absence d'enquêtes sérieuses sur la disparition forcée et la mort de deux victimes de crimes de guerre en 1991, bien que le pays ne soit partie à la Convention européenne des droits de l'homme que depuis 1997.
Comment le Liban peut tourner la page de la guerre civile et élucider le sort de milliers de personnes disparues ? Quelles leçons peuvent être tirées de la Commission chypriote des personnes disparues dans le contexte libanais ?